On fait mine de ne pas l’avoir remarquée qui s’étend devant nous, on marche en surjouant cet air de rien. On dépasse le bord et on disparaît, souplement, à la verticale, comme avalé(e) par un plancher mou et vivant. La sensation de chute dure à peine, le cœur n’a pas le temps de se soulever, est tout de suite accueilli(e), enveloppé(e).
J’inaugure ici une série d’instantanés d’enfance… ceux dont on se souvient, au hasard d’un détail, ou qu’on remarque en observant ses/des enfants.
L’objectif : savourer de petits retours en enfance, y rejoindre nos petits ; retrouver notre enfant intérieur, sa vitalité, sa joie de vivre… N’hésitez pas à m’envoyer les vôtres !
l’enfance c’est bon comme une tartine de pain beurré recouverte de chocolat en poudre qui s’envole délicieusement partout sur le nez, la nappe et les mains lorsqu’on éternue pour de vrai ou pour de faux.
L’enfance c’est bon comme des poches remplies d’objets « trouvés » sur le chemin de l’école, vieux bonbons oubliés, glands, noisettes, petits cailloux et autres curiosiés
Oh mais oui ! Merci Aline !