Vitamine créative #2 : s’inspirer de notre environnement.

Voir une drôle de sorcière dans un nuage, ça nous est tou·te·s arrivé, non ?
Et vous, vous voyez des smileys dans votre tasse à café ? Et quand vous étiez enfant ?

Je crois que cette capacité à transformer notre environnement par notre imagination, nous pouvons la (re)développer maintenant. Et ce qui est génial, c’est que nous pouvons mettre cette créativité au service de notre relation avec notre enfant.

Voici quelques « trucs » perso :

  • le jeu libre, l’invention d’histoires : habitacle voiture = formidable vaisseau spatial. Distribuez les rôles (pilote, copilote, navigateur·ice, mécanicien·ne pour les inévitables avaries en cas d’attaque extraterrestre…), et c’est parti. Quand les enfants reprennent le scénario en main, c’est gagné. Version bateau de pirates disponible ;
  • les jeux de devinette, observation, etc. : compter un maximum de voitures/fleurs d’une certaine couleur, imaginer un pays d’origine, une vie ou des noms rigolos des passagers des autres voitures, inventer des slogans farfelus à partir des noms qu’on croise, réinterpréter les panneaux de signalisation, etc. Et vive le schmilblick ;
  • les passions : qu’est-ce qui passionne votre enfant ? Vous pouvez le dessiner/construire avec lui·elle, avec ce que vous avez sous la main (sable, cailloux, feuilles…) Ou demander à votre enfant de vous poser des petits quizz qui lui permettront de partager son savoir. Ici en ce moment, c’est passion géo, avec par exemple quelques secondes pour enchaîner chacun·e son tour les noms de pays, jusqu’à épuisement (des pays… ou des participant·e·s) ;
  • les souvenirs : les enfants adorent nos souvenirs et anecdotes d’enfance. En observant la situation ou ce qui vous entoure, avec un peu d’entraînement, les souvenirs à partager devraient remonter.

Envie d’essayer ? D’autres idées ? J’ai hâte que vous veniez raconter !

Vitamine créative #1 : buller !

Vous allez vous dire : « elle se la joue facile, là ». Et en même temps, on sait aujourd’hui que pour être créatif·ve, il faut de l’espace mental, et un niveau correct d’énergie. Fatigué·e, préoccupé·e, c’est beaucoup plus difficile d’être créatif·ve. Ne « rien » faire, ou le minimum permet au corps de se reposer, au cerveau d’intégrer et trier ce qu’il a enregistré dernièrement. Et seulement ensuite, on peut divaguer et sortir du cadre. Car c’est ça, être créatif·ve, c’est sortir du cadre, activer sa pensée divergente !

Mais buller ce n’est pas si facile, surtout pour nous, les adultes. Je trouve que notre environnement nous envoie beaucoup d’injonctions contradictoires : d’un côté, nous sommes très sollicité·e·s pour proposer à nos enfants une multitude d’objets et d’activités pour les aider à « bien » se développer et « s’occuper » (deux choses que les enfants savent en fait très bien faire tout seuls !) De l’autre, on entend beaucoup : « c’est sain de s’ennuyer ! »

Personnellement, toutes les fois où j’ai entendu des parents (dont moi) dire cela à leurs enfants, c’était dans des situations ou iels étaient fatigué·e·s, occupé·e·s, bref pas du tout dispo pour leur enfant. Et où leur enfant, lui, avait en fait besoin de lien et d’attention. ÊTRE avec son parent, plutôt que FAIRE quelque chose. Il y a quelques années on m’a donné une clé qui m’a beaucoup aidée : essayer d’ÊTRE ensemble avant de FAIRE ensemble.

Alors ce que je vous propose en ce début de vacances de votre enfant, c’est quelque chose de tout simple, mais pas toujours si évident : vous poser, avec lui·elle, autant que possible, et juste profiter d’ÊTRE ensemble, sans préjugé, sans attente (et si possible avec votre téléphone en mode avion). Et voir ce qui émerge, en restant le·la plus ouvert·e possible aux propositions de votre enfant. Vous reviendrez me raconter ?

Pourquoi développer sa créativité en famille ?

« Vivre avec notre enfant nous permet de mieux nous connaître, de récupérer beaucoup de vitalité et de joie de vivre. La joie et la bonne humeur nous aident à passer les étapes complexes de la vie de famille avec confiance, à être plus aimants et plus créatifs. »

Catherine Dumonteil-Kremer

Cette compétence est au cœur du concept de la Parentalité Créative®. En effet, nous la possédons tou·te·s, même si elle peut parfois nous sembler bien loin !

C’est pourquoi cet été, je vous propose de partager avec vous chaque semaine des astuces, des infos, des idées pour nourrir le lien avec votre enfant, cultiver le plaisir d’être ensemble, et faire le plein de vitamine créative.

Et j’espère que vous ajouterez votre grain de sel à cette tambouille créative !

Belle journée, bons défis !

Belle journée à tou.te.s !

(J’assume la bisounoursitude de ce post car votre cerveau, lui, va bénéficier d’une bonne douche chaude, et c’est ce qui compte pour moi 😊).

Je vous envoie plein d’énergie pour relever vos défis aujourd’hui, car je trouve que nous en relevons de grands, chaque jour.
Quoi, des choses aussi banales, aussi quotidiennes, des défis ? Moi je trouve que oui ; est-ce que cette impression, que nous sommes beaucoup à partager, selon laquelle le bonheur est difficile à atteindre, n’est pas liée au fait que nous minimisons tout cela ?
Les tâches à effectuer tous les jours, le Travail sur Soi pour devenir soi-même, apprendre à être plutôt qu’à faire, surmonter ses peurs, ne pas abandonner ses projets, accompagner et soutenir ses proches, en particulier ses enfants (quand on en a)…
Alors oui, savourez le temps présent, qui est le seul qui existe. Je vous envoie énergie, fierté et douceur envers vous-même pour vivre cette journée !

Pitas-pizzas

Idée pour varier les menus et faire la cuisine soi-même simplement : acheter des pains « spéciaux » !

Pour les pains à hot-dogs ou hamburgers, pas besoin de vous faire un dessin ; mais les pains pour faire des pitas, kebabs et autre muffins peuvent très facilement être détournés : en pizzas, en les coupant en deux et en les garnissant, en sandwiches déclinables à l’infini… cela peut d’ailleurs être l’occasion de cuisiner ensemble, chacun composant le plat de ses rêves avec différents ingrédients !

Et comme ils ont généralement un goût neutre, chez moi les pains spéciaux ont déjà sauvé plusieurs petits déjeuners « mauvaise surprise, le placard est vide » (fourrés à la pâte à tartiner, par exemple). Idem avec les restes du frigo, ils ont déjà transformé des crises de flemmingite aigüe ou des repas « galère-le frigo est vide » en véritables découvertes gustatives, telle cette pita houmous de coeur de palmier/tomate/haricots blancs).

Cette semaine, j’ai même eu la bonne surprise de voir mon cadet de 8 ans caler un petit creux en s’improvisant une pita au concombre plutôt que de sombrer du côté sucré de la force !

Et vous, avez-vous des ingrédients magiques aux pouvoirs multiples ?

Pancakes complices

Les matins où l’on est moins pressés, pourquoi ne pas se mettre aux fourneaux avec les petits et préparer de délicieux pancakes pour le petit déjeuner ?
Cette recette très simple et rapide est l’occasion de se régaler, mais aussi de partager un moment de complicité sans retourner la cuisine et prendre toute la matinée. Et, cerise sur le gâteau, de se délecter discrètement de la mine toute fière du petit cuistot en herbe.

pancakes

1/2 sachet de levure
1 verre 1/3 de farine
2 cuillerées à soupe de sucre
1 œuf
1 verre de lait
2 cuillerées à soupe d’huile