Vitamine créative #2 : s’inspirer de notre environnement.

Voir une drôle de sorcière dans un nuage, ça nous est tou·te·s arrivé, non ?
Et vous, vous voyez des smileys dans votre tasse à café ? Et quand vous étiez enfant ?

Je crois que cette capacité à transformer notre environnement par notre imagination, nous pouvons la (re)développer maintenant. Et ce qui est génial, c’est que nous pouvons mettre cette créativité au service de notre relation avec notre enfant.

Voici quelques « trucs » perso :

  • le jeu libre, l’invention d’histoires : habitacle voiture = formidable vaisseau spatial. Distribuez les rôles (pilote, copilote, navigateur·ice, mécanicien·ne pour les inévitables avaries en cas d’attaque extraterrestre…), et c’est parti. Quand les enfants reprennent le scénario en main, c’est gagné. Version bateau de pirates disponible ;
  • les jeux de devinette, observation, etc. : compter un maximum de voitures/fleurs d’une certaine couleur, imaginer un pays d’origine, une vie ou des noms rigolos des passagers des autres voitures, inventer des slogans farfelus à partir des noms qu’on croise, réinterpréter les panneaux de signalisation, etc. Et vive le schmilblick ;
  • les passions : qu’est-ce qui passionne votre enfant ? Vous pouvez le dessiner/construire avec lui·elle, avec ce que vous avez sous la main (sable, cailloux, feuilles…) Ou demander à votre enfant de vous poser des petits quizz qui lui permettront de partager son savoir. Ici en ce moment, c’est passion géo, avec par exemple quelques secondes pour enchaîner chacun·e son tour les noms de pays, jusqu’à épuisement (des pays… ou des participant·e·s) ;
  • les souvenirs : les enfants adorent nos souvenirs et anecdotes d’enfance. En observant la situation ou ce qui vous entoure, avec un peu d’entraînement, les souvenirs à partager devraient remonter.

Envie d’essayer ? D’autres idées ? J’ai hâte que vous veniez raconter !

Pendant le confinement : un soutien renforcé des parents !

La hotline SOS Parentalité élargit ses horaires

Depuis plus de 2 ans, cette ligne d’écoute permettait déjà aux parents de trouver une écoute bienveillante et anonyme pour relâcher la pression, tous les après-midis du lundi au samedi ; dès aujourd’hui, les consultant.e.s du réseau seront aussi à l’écoute tous les matins, et deux soirées par semaine.

Un groupe de discussion facebook

Pendant le confinement, un groupe de discussion facebook SOS Parentalité vient compléter la hotline. Accompagnés quotidiennement par Catherine Dumonteil Kremer et les consultant.e.s du réseau, plus de 7000 parents s’y soutiennent déjà !

Chaque jour du 2 au 30 avril, des conférences live sur la parentalité

30 jours pour devenir des parents encore plus confiants et encore plus créatifs, un Facebook Live par jour, des thèmes variés qui passionnent tous les parents.
Un principe simple : une courte vidéo en live sur le groupe Facebook SOS Parentalité, puis un moment de questions-réponses.
Pour accéder à cet événement il suffit de rejoindre le groupe !

Et tout un éventail de ressources…

Des articles et des infographies

Catherine Dumonteil Kremer est une autrice prolifique et réactive ! Elle nous fait plus que jamais profiter de son expérience, son analyse et sa grande humanité. Un regard toujours bienveillant et plein d’optimisme ! Lisez notamment :
– « 10 idées pratiques pour faire face au confinement »,
– « Contagion émotionnelle à prévoir »,
– les infographies « le confinement en famille dans la bonne humeur » et « Quand je veux apprendre quelque chose » .

Un numéro spécial de Peps

Un numéro spécial confinement à télécharger gratuitement !Une sélection de ressources et  d’articles précieux pendant cette période compliquée.

Et toujours…

Sur le site du magazine Peps, vous pourrez trouver :
– le dossier anti-pétage de plombs « Colère, punitions – récompenses : comment s’en sortir ? »
– le livret « Sans fessée, comment faire ? »Et bien d’autres ressources…

Belle journée, bons défis !

Belle journée à tou.te.s !

(J’assume la bisounoursitude de ce post car votre cerveau, lui, va bénéficier d’une bonne douche chaude, et c’est ce qui compte pour moi 😊).

Je vous envoie plein d’énergie pour relever vos défis aujourd’hui, car je trouve que nous en relevons de grands, chaque jour.
Quoi, des choses aussi banales, aussi quotidiennes, des défis ? Moi je trouve que oui ; est-ce que cette impression, que nous sommes beaucoup à partager, selon laquelle le bonheur est difficile à atteindre, n’est pas liée au fait que nous minimisons tout cela ?
Les tâches à effectuer tous les jours, le Travail sur Soi pour devenir soi-même, apprendre à être plutôt qu’à faire, surmonter ses peurs, ne pas abandonner ses projets, accompagner et soutenir ses proches, en particulier ses enfants (quand on en a)…
Alors oui, savourez le temps présent, qui est le seul qui existe. Je vous envoie énergie, fierté et douceur envers vous-même pour vivre cette journée !

Faire les courses avec ses enfants

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous un article d’une de mes consœurs, Élise Fournier ; son témoignage m’a émue, amusée et inspirée.

De l’art de faire les courses avec ses enfants… ou encore d’apprendre à accepter, et voir à demander de l’aide !

Un jour, j’ai vu passer une publication sur Facebook, qui m’a particulièrement interpelée… Une petite bande-dessinée humoristique qui montre une maman suivie par son enfant partout, j’ai bien dit partout ! Même aux toilettes, évidemment ! (Toute ressemblance avec la réalité… ;)) C’était quelque chose du genre : « Etre mère, c’est se croire en vacances quand on se rend seule au supermarché.» Ça vous parle ? A moi oui !

« Je vais me débrouiller, merci ! »

Aujourd’hui, je suis allée acheter une boîte d’œufs au supermarché toute seule, et ouais, quel pied ! D’après mes calculs, j’en avais pour à peine 5 min top chrono, le grand luxe ! Mais… mon destin en a décidé autrement !

Il y a une longue queue à la caisse. Juste derrière moi, une maman accompagnée d’un bébé, qui est installé dans son siège-auto, posé dans le caddie. Alors qu’elle s’installe dans la queue, le bébé (qui doit avoir 4 mois), commence à s’agiter et à pleurer. Elle lui ordonne alors de se taire, lui dit que ce n’est pas le moment de commencer à s’énerver. Elle tente alors de lui mettre sa tétine dans la bouche et lui demande de patienter. Elle lui dit qu’il est pénible. Il continue à s’agiter. Elle essaie donc de nouveau de lui mettre sa tétine dans la bouche mais sans succès. Alors, elle finit par le prendre dans ses bras et par lui dire : « T’es vraiment chiant ! ».

Là, je me demande comment je pourrais aider cette maman. Je lui propose simplement de passer devant moi et de l’aider à vider son caddie. Elle se sent alors comme obligée de se justifier : « Ah là là, c’est mon quatrième, mais qu’est-ce qu’il est casse-pieds celui-là ! » Que répondre à ça ? J’ai alors improvisé une réponse comme celle-ci : « Il a juste besoin de contact avec sa maman. » Aurais-je dû me taire, dire autre chose, je ne sais pas… A partir de ce moment-là, elle lui a parlé avec plus de douceur, il n’était plus « chiant » ou « casse-pieds » mais « coquinou »… Quand il s’est agité de nouveau, elle lui a quand même dit qu’il n’avait rien à dire parce qu’il était à bras. Bon…

Je réitère ma proposition de l’aider à vider son caddie et à prendre ma place dans la queue. Elle refuse de nouveau. « J’ai l’habitude de tout faire toute seule ». Ce à quoi je lui réponds, tout en me le disant à moi-même (parce que cette phrase, j’aurais pu la dire aussi) : « Ce n’est peut-être pas une bonne habitude qu’on a prise, nous, les mamans, de tout faire toutes seules et de ne pas demander de l’aide. »

Les courses en mode « traversée solitaire »…

Cette situation me renvoie à plusieurs choses.

Pour commencer, à toutes ces fois où j’ai fait les courses toute seule avec un, puis deux enfants… A toutes ces fois où je me suis retrouvée à la caisse en train de vider mon caddie, mettre tous mes achats dans les sacs, et de nouveau tout remettre dans le caddie, le tout avec une main, en chantant et berçant mon bébé hurlant dans l’écharpe de portage ou la poussette. A toutes les fois où, l’un de mes enfants, encore bambin, expérimentait, pendant ce même passage à la caisse, l’ouverture automatique de la porte du magasin, porte qui donnait directement sur le parking… J’ai quelques sprints à mon actif ! Et aussi à toutes les fois où mes enfants ont expérimenté le cochon pendu sur les barres qui séparent les caisses. Et tout cela, sous le regard pressant des personnes qui faisaient la queue derrière moi. Du sport de haut niveau : j’en ai brûlé des calories dans ces moments-là ! (D’ailleurs, à cette même période où j’étais maman à temps plein, je n’ai jamais compris pourquoi on me demandait si j’avais le temps de faire du sport… tu rigoles ou quoi ?!!!) J’aurais tellement eu besoin d’aide mais je n’ai jamais demandé.

Les années passant, j’ai progressé, j’ai optimisé mon organisation et, les enfants ont grandi (ce qui n’est pas négligeable, quand même !)

Et si faire les courses devenait… amusant ?

    

Les courses, il faut bien y passer de temps en temps alors, comment faire ?

Voilà les quelques trucs que nous avons mis en place ici. Premier point : si je peux éviter d’emmener les enfants avec moi, c’est aussi bien. Y aller avec un seul enfant, c’est pas mal non plus. Quand j’avais un seul enfant, il y a eu des moments de grosse galère, je ne vous le cache pas mais globalement ça allait encore. Dès qu’il a su marcher, il a participé aux courses et, en y allant à son rythme, on s’en sortait plutôt bien. J’ai aussi rapidement limité les courses au supermarché pour privilégier la cueillette ou les achats à la ferme ou chez le producteur. Les courses devenaient alors une sortie à part entière. A l’arrivée de mon deuxième enfant, il a fallu trouver de nouvelles stratégies. Bon point pour moi : l’aîné avait alors presque 5 ans et connaissait parfaitement les rayons et le personnel de l’endroit où nous faisions nos courses. Je lui confiais alors des missions et il faisait les allers-retours entre le caddie et les différents rayons. Ce qui a pu me permettre, par exemple, de proposer une tétée à N°2 en pleine séance de courses alors qu’il venait de se réveiller de sa sieste, commencée dans la voiture par exemple… (Vous voyez de quoi je parle ?) Sitôt qu’il a su lire, mon aîné a appris à se servir de ma carte bleue et avec une liste de courses réduite à l’essentiel en mains, il est régulièrement arrivé que je l’attende dans la voiture avec son frère qui dormait. Afin de motiver mon grand à continuer de m’aider pour les courses, nous sommes ensuite passés aux missions spéciales avec rollers aux pieds dans le magasin, assez efficace ! Puis, mon cadet a grandi et a, lui aussi, commencé à participer aux courses. Avec deux agents spéciaux en stock, on est devenus les rois des courses ! 😉 Aller chercher les yaourts, un paquet de spaghettis, 6 bananes, les peser, vider le caddie, remplir les sacs, taper le code de la carte bleue, appuyer sur le bouton vert… gardez le rythme, à chacun sa mission !

Et à garder dans un coin de notre tête…

Un lieu comme le supermarché est un lieu d’hyperstimulation pour un tout-petit mais aussi pour un plus grand, et savoir qu’il était possible (voire même probable), par conséquent, que mon enfant fasse une crise de rage ; savoir qu’un bébé ne peut différer ses besoins et que pour les bambins, les enfants et même les adultes, ce n’est pas toujours possible (en ce qui me concerne, quand j’ai faim, je suis particulièrement irascible, c’est un fait !) sont des informations qui m’ont beaucoup aidées.

Accepter d’être aidé et demander de l’aide

Et savoir, et surtout, découvrir que l’on peut accepter de l’aide, a… changé ma vie ! (Allez, on peut le dire !) Un jour, alors que nous étions en train de passer en caisse avec un caddie plein à craquer, et que mes enfants s’étaient transformés en cochon pendus, un monsieur m’a dit : « Je vais vous aider. » Je n’ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit, il était déjà en train de vider mon caddie… Alors que j’étais sur le point de lui dire que j’allais me débrouiller (quand même, j’ai ma fierté…et puis, j’ai l’habitude de me débrouiller toute seule ! Voilà, je l’ai dit moi aussi ;)), j’ai décidé d’accepter son aide et je lui ai simplement dit « Merci ! » du fond du cœur, vraiment. A partir de ce jour-là, je me suis engagée envers moi-même à proposer mon aide sitôt quand j’en aurais l’occasion. Ce n’est pas si facile et je n’y arrive pas encore à chaque fois, par peur de déranger, d’être intrusive, peut-être… Et je me suis même dit que j’allais apprendre à demander de l’aide. Pas si facile, j’ai encore du pain sur la planche ! Certainement par peur d’être jugée… Au moment d’accompagner une crise de rage, par exemple, on pourrait simplement demander : « Pourriez-vous me garder mon caddie s’il vous plaît, je dois sortir un moment avec mon enfant. » Et puis, on peut aussi demander de l’aide à nos enfants, qui sont encore et toujours de précieux alliés et qui coopèrent avec joie la plupart du temps ! Et cela d’autant plus que l’on aura veillé à combler quelques besoins de base avant (ou pendant) les courses : grignoter un truc, avoir de l’eau à portée de mains, savoir où se situent les toilettes (ça peut servir !), être allé faire un tour au parc avant ou faire du roller pendant ;)… Et accepter que nos enfants soient enthousiastes et communiquent leur joie aux autres clients (ben oui, ça peut même devenir un moment assez joyeux les courses !). Et pour finir, consentir à quelques « extras » dans nos achats pour leur faire plaisir !

Voilà quelques idées en vrac (liste non exhaustive !) pour vivre ce moment qui peut parfois nous apparaître comme une véritable corvée et le transformer en un temps de partage qui va nourrir la relation.

Et chez vous, les courses, ça se passe comment ?

Élise Fournier, consultante en Parentalité Créative

Vivent les jeux vidéo !

Un article très intéressant sur les bienfaits des jeux vidéos, qui vous rassurera peut-être (je l’espère !) sur le temps passé par les enfants devant les écrans. Le n°4 de Peps était consacré à ce thème, et il est en téléchargement gratuit sur le site du magazine !

Les nombreux bienfaits, pour les enfants, des jeux vidéo (par Dr. Peter Gray)

Laisser faire la nature

La vie trouve toujours son chemin. Vous allez peut-être me trouver fleur bleue, mais je suis toujours émue quand j’en suis témoin.

Cet hiver, avec son argent de poche, mon fils aîné s’est acheté une plante chez le géant du meuble suédois. Elle n’a tenu que quelques semaines. Je l’ai déterrée et, en bonne maman débordée, j’ai posé le pot sur le rebord de la fenêtre et l’y ai oublié.

Voilà. Après des mois de pluie, vent, soleil, gel (l’étiquette du pot disait « min. 12° » !), quelle n’a pas été ma surprise en découvrant, ce matin, que des pousses étaient sorties de terre…Pousses une petite feuille, que je n’avais pas eu le cœur de jeter à cause de son vert si tendre, et que j’avais simplement laissée posée à même la terre, a même fait des racines !

Cela m’a aussi fait sourire parce que la veille, je discutais avec une autre accompagnante parentale des sujets sur lesquels on n’arrive pas à lâcher prise, en tant que parent… de la difficulté de faire confiance à la nature, à nos enfants, d’arrêter d’essayer de tout contrôler, de les contrôler. Et pourtant, j’en ai déjà lâché, des choses ! J’ai pu constater que non seulement ma relation à mes enfants ne s’en portait que mieux, mais aussi qu’il ne leur était rien arrivé de bien fâcheux, que cela leur permettait de faire leurs propres expériences, expériences que nous partageons, ce qui nous rapproche encore un peu plus. Ils poussent, tout simplement !

J’ai plus que jamais envie d’adopter la posture du parent jardinier : soutenir mes enfants, les nourrir de tout l’amour dont ils ont besoin, faire de mon mieux pour ne pas les blesser ni les entraver, et être celle que je voudrais que l’on soit avec moi… leur faire confiance, et les laisser devenir qui ils sont, parce qu’on n’obtiendra jamais une rose avec un oignon de tulipe. Et parce que rose ou tulipe, ils sont de toute façon merveilleux.

Le burn-out maternel

Voici mon nouvel article pour lesmamans.fr !

Le terme « burn-out » s’applique habituellement à la sphère professionnelle mais il peut aussi concerner les parents, et il n’est pas exagéré de parler d’épuisement maternel.

Le burn-out maternel : pas uniquement de la fatigue

Si le burn-out est d’abord caractérisé par une fatigue profonde, il est aussi le fruit d’un sentiment d’échec et de désinvestissement. En effet, s’occuper de ses petits est un travail colossal auquel nous n’avons le plus souvent pas été préparées. Et même si la société évolue, dans la plupart des foyers nous sommes encore loin d’une répartition équitable des tâches entre hommes et femmes.

burn out maternel pleursLe sentiment d’échec et d’incompétence est également typique de ce phénomène. Le stéréotype d’une maternité merveilleuse, coulant de source, a la vie dure. En étant comblées d’un tel bonheur, souvent ardemment désiré… De quel droit nous plaindrions-nous ? Mais la réalité est tout autre, même si être mère peut bien sûr apporter des joies immenses. Et plutôt que de remettre ce mythe en question, nous avons vite fait de nous culpabiliser. Ce sentiment peut être décuplé quand il s’agit de se poser la question de reprendre ou pas le travail.

Enfin, épuisement et culpabilité finissent par conduire au désinvestissement. Car comme l’explique la psychologue Isabelle Filliozat dans Il n’y a pas de parents parfaits, la seule issue de la mère est alors « de se couper émotionnellement de la source de stress, afin de minimiser les fuites d’énergie et de continuer de remplir, comme un automate, les tâches qu’elle ne peut fuir ». Et ce désinvestissement entraîne très vite une détérioration de la relation avec son enfant.

Un mal difficile à accepter…

Nous paburn out maternelssons toutes plus ou moins régulièrement par des phases d’épuisement et de découragement, surtout avec de jeunes enfants ; c’est lorsque la situation se prolonge qu’elle devient réellement problématique. Mais dans une société où le travail des parents est peu reconnu, voire déconsidéré, et qui nous pousse à maintenir l’illusion que tout va bien, on peut mettre très longtemps à repérer et à admettre qu’on souffre de burn-out. Sortir du déni et de l’isolement est une étape difficile, mais indispensable.

Lâcher prise, demander de l’aide et prendre soin de soi.

Pour y parvenir, échanger avec d’autres parents est d’une grande aide : constater que l’on n’est pas la seule à éprouver des difficultés apporte un grand réconfort et permet de déculpabiliser. Partager ses expériences, services, trucs et astuces, trouver du relais… quand on a des enfants, avoir un réseau de soutien est primordial ! On peut trouver ce réseau auprès de ses proches, bien sûr, mais aussi dans des groupes de parole ou des ateliers sur la parentalité.

Je reprends le travail… ou pas ?

Voici un article que j’ai rédigé pour le magazine du site lesmamans.fr , un réseau social qui permet aux parents d’entrer en contact et de partager des bons plans.

je reprends le travail

 

Avec un congé postnatal très court (10 semaines dans la plupart des cas), la question de la reprise du travail se pose très tôt pour la plupart des mères. En 2014, les mères d’un ou deux enfants étaient plus de 70% à exercer une activité professionnelle.

Faire le choix… difficile étape !

Quel qu’ait été le projet familial avant l’arrivée de l’enfant, la naissance de celui-ci vient souvent tout chambouler, il faut trouver un nouvel équilibre, même quand il ne s’agit pas du premier bébé. Certaines ne se voient plus tellement laisser si vite leur tout-petit, d’autres ont besoin de travailler à l’extérieur pour se sentir pleinement épanouies ; et beaucoup se situent quelque part au milieu !

Je reprends le travail… pour être plus riche ?

La question financière se pose, mais avec un des deux parents en activité parentale, on peut réduire beaucoup de dépenses et inventer un nouveau fonctionnement où l’on consomme mieux et moins, et où l’on est riche de beaucoup d’autres choses ! Si la mère souhaite ou doit reprendre son activité professionnelle, on peut aussi être très créatifs pour continuer à pourvoir au mieux aux besoins du tout-petit, qui restent énormes. Et que la maman s’occupe ou non à plein temps de son foyer, il faut aménager les choses pour répartir réellement équitablement l’ensemble des tâches et éviter le burn-out maternel !

Une décision familiale

je reprends le travailPour que la situation soit bien vécue par tous, il est important que chaque membre de la famille puisse exprimer ses besoins, ses envies, ses appréhensions… en n’oubliant surtout pas la première intéressée, qui ne doit pas se sacrifier ! Personne n’y gagnerait.

Pour prendre une décision dont les conséquences toucheront l’ensemble de la famille à long terme, on peut utiliser la bonne vieille méthode de la liste des « pour » et des « contre ». Recueillir des témoignages de proches et trouver une oreille attentive et bienveillante à qui se confier sera bien sûr d’une grande aide. Participer à un groupe de parole ou un atelier de parents sur le sujet aidera aussi à aller plus loin : ils permettent en effet de travailler sur son propre vécu et de libérer sa créativité pour trouver des solutions inattendues !